Prévenez la fatigue au guidon : repérez les signes de somnolence, faites des pauses régulières et adoptez de bonnes habitudes avant un long trajet.
Fatigue au guidon : conseils pour rester vigilant
Publié le 1 décembre 2025Éviter la fatigue au guidon demande avant tout de savoir évaluer son niveau d’attention avant même de démarrer. Un simple moment de baisse de vigilance peut suffire à provoquer un accident, et cela ne concerne pas uniquement les trajets nocturnes. Certains signes doivent alerter immédiatement : raideur de la nuque, tensions dans le dos, picotements des yeux ou regard figé. Dès qu’ils apparaissent, la seule réponse adaptée est de s’arrêter pour récupérer.
La nuit reste une période sensible, car notre rythme biologique favorise naturellement la somnolence après une heure du matin. Dans ces conditions, multiplier les pauses est indispensable. Une courte sieste, précédée d’un ou deux cafés, aide souvent à retrouver un niveau d’attention acceptable, la caféine mettant une quinzaine de minutes à faire effet. À l’inverse, les « solutions miracles » comme l’eau froide ou les tapes sur la joue n’apportent qu’un répit très bref.
D’autres moments de la journée peuvent aussi accentuer la fatigue : l’après-repas, le crépuscule ou encore la fin de matinée. Un manque de sommeil, certains traitements médicaux ou l’usage de substances altérant la vigilance renforcent également le risque. Avant un long trajet, mieux vaut adopter une préparation simple : repas léger, nuit de huit heures, puis pauses régulières toutes les deux heures pour rester alerte et conduire en sécurité.
Voilà quelques informations utiles, que vous ayez passé le permis moto il y a 10 ans ou 6 mois.