Illustration formation moto école

Une histoire des Moto Ecoles

L’apprentissage de la moto et ses méthodes sont le fruit d’un long développement, mêlant passion de la mécanique, optimisation des méthodes pédagogiques et nouvelles contraintes sécuritaires du fait de l’évolution du code de la route et de la réglementation. Depuis l’invention de la première moto en 1885, la technologie a connu des avancées importantes, qui ont modifié le maniement des deux roues, mais aussi les règles nécessaires à son apprentissage.

Avant les moto-écoles

Au début du XXème siècle, le processus d’apprentissage de la conduite se faisait par connaissance interposée. Pour vous former, il vous fallait demander à un proche qui disposait d’une voiture ou d’une moto de vous montrer les rudiments de la conduite. Heureusement, les motorisations plus faibles permettaient de rendre les accidents globalement moins dangereux pour les usagers de la route à l’époque.

L’autre alternative se trouvait chez les vendeurs de voitures et de motos eux-mêmes, qui se proposaient de vous enseigner les fondamentaux au moment de l’achat. Cependant plusieurs éléments vont provoquer la création et la structuration des auto et moto écoles :

  • Le manque de règles concernant la circulation n’était pas vraiment sécurisant : il était préférable de bien maîtriser sa machine pour éviter les accidents avec les autres usagers de la route.
  • La multiplication du nombre de véhicules sur les routes.
  • L’amélioration des performances des véhicules va aussi augmenter le besoin de formation pour les usagers.
  • La complexification des motos comme des automobiles va rendre leur utilisation plus complexe, qu’il sera plus difficile d’acquérir seul.

Nous observons dès la fin de la première guerre mondiale des écoles spécialisées dans la conduite de véhicules mécaniques, qui seront dans un premier temps réservées aux personnels de l’armée.

Création des moto-écoles

Le permis moto devient obligatoire à partir des années 20. Cependant ce dernier est constitué d’un questionnaire théorique très simple (et très court), ainsi que d’un parcours en circulation particulièrement facile. Rappelons que l’examen de l’époque était fondé sur des standards de sécurité bien plus faibles que ceux que nous connaissons aujourd’hui.

Dès lors, les moto-écoles vont commencer à se développer sur le territoire français.

La profession va se structurer à partir des années 50, notamment en développant une nomenclature spécifique à la motorisation des deux-roues. En effet, jusqu’à l’année 1958, il était possible de conduire toute motocyclette de 125cc ou moins à partir de 16 ans et sans permis. A partir de cette date, un permis d’une autre catégorie sera nécessaire ou bien un permis spécifique nommé permis A1.


Enfin, à partir de 1973 en France, les moto-écoles prennent un essor important. Les motorisations plus puissantes et les modèles de moto plus lourds demandent une formation plus aboutie. La directive gouvernementale va imposer, dans le cadre du passage du permis moto, un apprentissage et un examen de la maniabilité lente sur plateau, selon des formats comme :

  • La manipulation de la moto sur un micro-parcours en forme de trèfle.
  • Le freinage de précision.
  • La maniabilité du deux roues sur une épreuve de slalom.

C’est également à partir de cette période que les modalités de l’examen sur route vont changer. En effet, l’examinateur sera désormais placé dans une voiture suivant l’apprenti motard, et pourra lui dispenser les consignes par radio pour guider le candidat sur le trajet désiré.

Au fil du temps, les exigences de l’examen vont se renforcer, décuplant les besoins en moto-écoles capables de fournir une formation de plus en plus poussée.


Vers la moto école moderne


L’évolution de l’examen du permis moto et des besoins en formation vont provoquer une évolution importante du professionnalisme des moto écoles. En effet, ces dernières vont devoir proposer :

  • De nouvelles méthodes pédagogiques en phase avec les recommandations et la législation.
  • Des infrastructures permettant un apprentissage sans risque (notamment avec des plateaux sans circulation à disposition, voir l’accès à des circuits).
  • Des formations spécifiques à certains type de conduite, et notamment des formations qui prennent place après l'obtention du permis moto.

Avec la multiplication des types de permis, et la diversification du parc de deux roues (voir de trois roues désormais), les moniteurs de moto école ont dû développer des approches différentes selon les profils d’apprentis. En fonction de l’âge et de la connaissance de la route de ces derniers, les besoins pédagogiques varient grandement.

Une moto école moderne, comme Easy Monneret, c’est aussi une moto école qui a su évoluer et prendre en compte les techniques d’apprentissage moderne, tout en proposant un prix adapté.